Section : Courses
Auteur : Belgian 1
(http://www.bhm.be)
Lieu : Belgique le 10/2003
Club : BHM
Date de publication :
12/11/2003
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L’idée de cet événement
me trotte dans la tête depuis pas mal de temps. Organiser une journée
simple, où le niveau de pilotage n’a que très
peu d’influence sur les performances. En effet, tenir son bolide sur une
ligne droite de 100 m ne doit pas s’avérer trop difficile.
Nous décidons d’une date pour tester ce nouveau concept de course.
L’engouement est très rapide et les premiers projets de prototypes germent
dans nos têtes. Philippe Denis décide de
prendre en charge l’élaboration d’un système de comptage avec des cellules
photoélectrique pour avoir une précision maximale. Les jours passent et
les inscriptions s’accumulent. Pas moins de 30
voitures inscrites dans 5 catégories différentes. Loisirs : moteur
d’origine maximum 2.1cc, Standard : moteur d’origine 2.5cc, modifié :,
moteur libre, prototype : tout le reste et big foot : en démo. Une semaine
avant la course nous avons réduit la distance à parcourir à 60m pour
préserver les moteurs de certaines catégories.
La météo est encore avec nous, il fait frais mais sec. Comme d’habitude,
les participants aident à installer le matériel. Les pilotes reçoivent
un horaire de passage pour que les runs se suivent rapidement, vus que
chaque pilote rencontre chaque pilote. Lors des premiers runs, on
s’aperçoit rapidement que la tâche ne sera pas si aisée que ça. Les
rapports de boite, le choix de la carrosserie et des pneus, un temps de
réaction trop lent lors du départ influence énormément les résultats.
Qu’importe, on est là pour s’amuser et apprendre. C’est la Pure Ten MkII –
GS11R- de Pascal Van Riel qui remporte haut
la main la catégorie loisir suivi de Julien
11 ans qui débute sur une Pure Ten Alpha. En standard, une multitude de V
one S s’affronte pour quelques 1/100 de secondes, les rapports de boite
d’origine sont les plus appropriés et les runs sont acharnés. L’importance
d’un bon départ est primordiale pour passer la ligne d’arrivée le premier.
C’est Bernard Courtois qui remporte cette
catégorie pour quelques fractions de seconde malgré un rapport de boite
beaucoup trop long de 15/19. Les dix pilotes se tiennent en moins
de 7/10 de seconde. Très peu de voitures en catégorie modifié, une MP 7.5,
une V one S et une vieille Impact 1. C’est Michael Martin
Gatius
qui fait le temps le plus rapide avec sa V one S bien réglée pour la
circonstance. Nous voilà arrivé à la catégorie des prototypes dont les
propriétaires s’impatientent de mettre le feu aux poudres. En effet,
quatre d’entre eux seront poussés par des propulseurs à poudre.
On demande aux nombreux badauds de reculer par mesures de sécurité,
un seul essai peu concluant fut organisé avant la course.
D’après nos calculs, il faut un propulseur pour une masse de 100gr., le
châssis le plus léger faisant 600gr, faites le calcul ! Notre
Barbapapa national se présente le premier sur la ligne avec un
mélange fait maison. Un chalumeau de poche allume la mèche, une micro
fumée se
dégage du bolide et les secondes passent sans que rien ne bouge. Après 45
min d’attente, on décide de passer au suivant, en l’occurrence
l’ami René, spécialiste d’objets volants
parfois identifiés. La tension est grande, la mise à feu se déroule
parfaitement et la voiture dépasse
le mur du son en une fraction de seconde. Le pilote surpris par la vitesse
ne peut malheureusement pas redresser le missile qui va rebondir sur une
bordure qui traînait la bas. Dans une fumée épaisse nous découvrons une
masse immobile à 1m50 de la ligne d’arrivée. Tout le monde est
agréablement surpris par les performances du jet, ce qui promet du
spectacle pour la suite des événements. Thierry met son châssis électrique
sur la ligne. René allume les propulseurs et la voiture accélère comme
l’éclair, jusqu’à un changement brusque de direction qui envoie la voiture
contre une autre bordure, décidemment c’est la saison. Heureusement
Thierry avait prévu de garder son moteur électrique pour continuer sur sa
lancée. Il sera le seul prototype à propulseurs à franchir la ligne
d’arrivée sous les applaudissement du public. Entretemps, Barbapapa
revient se positionner sur la ligne pour un nouvel essai. Certains
spectateurs attendent toujours à l’heure actuelle le départ du bolide.
Arrive le tour du prototype le plus performant sur papier, 550 gr,
carrosserie profilée et 6 propulseurs XG14MY de fabrication guatémaltèque.
3,2,1 gooooooooo
un nuage opaque se dégage et quelques explosions se font entendre sous
l’inquiétude de tous. La voiture se trouve à 2m du départ toute
fumante mais pas trop endommagée. Nos ingénieurs se penchent sur le
phénomène et nous promettent un rapport pour bientôt. Philippe
De Ram profite de ce moment de silence pour
lancer son Dragster électrique équipé d’un moteur 6x2. Michael et Bernard
casse ce moment
de détente pour les oreilles en essayant de faire démarrer le dernier
prototype, il s’agit du V21R, une V one R doté d’un Picco 21KS. Imaginez
la puissance sur un châssis pareil, surtout que la taille du moteur impose
de rouler en propulsion. Des pneus de 50mm de large à l’arrière sont
montés pour essayer d’avoir une accroche maximum. Après 2 essai avec à
peine 10% de la puissance utilisée, on décide d’arrêter et de
rallonger le châssis pour la prochaine édition. Pour finir 3 Savage nous
feront des runs avec obstacles en démonstration.
Un grand merci à Philippe Denis pour
l’élaboration du système de comptage et aux nombreux pilotes qui
participèrent à ce 1er Dragster Day. Ils nous ont promis de
revenir avec un maximum de châssis lors de la prochaine édition.
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