Réglages
principaux:
Côté Moteur, nous conseillons de surveiller la température. La
carrosserie, dont il faut ouvrir une partie du pare brise et au
moins
la vitre gauche, limite le refroidissement.
Question
suspension, le RC10GT est sensible aux changements de pistons dans
les amortisseurs, ainsi qu’au changement d’empattement. La
limitation du débattement des amortisseurs est également un réglage
important pour modifier le comportement
sur les sauts.
Les sites de
références:
www.rc10.com
http://rc10gthobby.com
Conclusion:
Nous avons roulé il y a 5 ans avec un RC10GT en version Tub Chassis
avec un OS .12CZZ. A cette époque les performances
n’étaient pas excellentes, inférieures à un truck électrique. Et
impossible de rouler en compétition.
Cette version FT
parait plus aboutie, et le Sirio .12 doit pousser beaucoup plus que
l’OS. Les performances devraient donc être
très supérieures.
Nous testerons
l’auto sur un circuit 1/8, puis en compétition. En principe très à
l’aise sur les sauts, c’est l’adaptation aux trous
des pistes TT 1/8 qui demandera du travail. Il faudra également
identifier les bons pneus convenant à nos pistes: nous savons
déjà que les minis-picots très utilisés aux US fonctionnent mal en
France.
La suite avec
le soleil…..
Le RC10
GT en course
Nous
avons procédé au test du RC10 GT lors d’une manche de compétition
officielle Open/Promo.
Le moteur utilisé est un Sirio 12 TRP, coiffé d’une culasse de Sirio
Evo II plus grosse qu’à l’origine. La bougie (Turbo) utilisée est
une RB indice 7, avec du carburant Kyosho à 25% de nitro.
Les pneus utilisés (pas récents…) sont des proline Stubbie pour
l’arrière, et des Associated lignés à l’avant.
Côté réglage, il
a été nécessaire de durcir l’hydraulique avant et arrière, soit +10
grades par rapport au set-up de base (Huiles Associated). Les
ressorts n’ont pas été changés.
La puce de
comptage AMB est installée entre les supports avant de carrosserie,
au moyen d’une pièce en lexan venant se
glisser sur ces supports.
Inscrit en
catégorie 4*2, nous avons concouru avec des 4*2 à l’échelle 1/8.
Ceci sur la piste de Roncq, dans le nord de la France. Cette piste
réclame environ 37 secondes sur un tour en 4*2, 30 secondes pour les
4*4. Les conditions seront très changeantes
entre les manches, passant de l’humide le matin (mais sans boue) au
sec poussiéreux l’après-midi.
Accueil des
pilotes 1/8:
L’accueil des pilotes (4*2 ou 4*4) a été très cordial. La remarque
principale de ces habitués du 1/8, c’est la faible épaisseur des
pièces (Support amortisseurs, Cardans, triangles)…et donc la
fragilité que se dégage de l’ensemble !
La performance sur la piste en a étonné beaucoup…
Performance:
Pour faire simple, l’auto a fait la pôle et la victoire sur la
catégorie 4*2.
La pôle a été acquise avec 1 tour et quelque secondes d’avances sur
les 2 manches cumulées.
La finale, courue sur 20 minutes, a été remportée avec 1 tour
d’avance.
Il convient de
relativiser cette performance, car seuls 4 pilotes roulaient en 4*2,
la finale s’étant terminée avec 2 voitures.
Ceci dit, les
performances au tour sont bien là, avec des tours très régulièrement
plus rapides que les concurrents. Et ceci sans prendre aucun risque
sur le ‘mega’ jump de la piste, qui aurait pu ramener de précieux
dixièmes.
De plus, il existe un potentiel d’amélioration certain, car les
réglages n’ont pas été retouchés de la journée. Seul un changement
de pneus opéré le matin a permis de gagner un tour sur 5 minutes.
Les plus du
RC10GT:
L’auto saute globalement très bien, digère la ligne droite au moins
aussi vite qu’un 4*2 1/8.
Elle est globalement plus vive que ses concurrentes, accélère plus
fort et se place avec moins d’inertie. Le faible poids (2 kg)
explique sans doute ce comportement.
Le sirio .12
fait preuve d’une excellente santé, en faisant lever les roues avant
au moindre coup de gaz appuyé. Le ratio utilisé
est donc tout à fait adapté, justifiant l’allongement du rapport
d’origine.
La chauffe moteur a été maîtrisée, sans doute le bénéfice de la
culasse plus grosse et du carburant bien adapté.
Seul le démarrage à froid s’est révélé assez long.
Les quelques
tonneaux encaissés n’ont eu pour seule conséquence que la casse d’un
support de carrosserie arrière.
La transmission
et l’embrayage n’ont montré aucunes faiblesses.
Le différentiel ne s’est pas dé serré, et il présente un
fonctionnement aussi onctueux qu’au montage. Le frein (peu utilisé)
a
donné toute satisfaction, idem pour les cardans qui n’ont pas bougé.
Hormis le
changement d’huile dans les amortisseurs, aucune intervention
mécanique n’a été réalisée : l’auto a ainsi roulé plus
d’une heure (Essais+course).
Les bemols:
La piste s’est trouée tout au long de la journée, laissant
apparaître des trous sur l’ensemble des trajectoires qui ont secoué
tous
les 1/8 présents, 4*2 et 4*4, notamment en ligne droite lors de la
finale.
Cette
dégradation de la piste s’est avérée sensible pour l’auto, et le
passage de la ligne droite full gaz était impossible lors de la
finale. D’autre part, sur les portions sèches et poussiéreuses de la
piste, il convenait de doser énormément les gaz, sous peine
de travers immédiat.
Le châssis alu a
confirmé sa fragilité, car l’entredent cloche-couronne a
effectivement varié. La couronne primaire présente une
usure visible, ceci au bout d’une heure d’utilisation (Rappel :
Cette pièce en nylon vaut au maximum 10 Euros).
Bilan:
Ce RC10GT nous a apporté une très grande satisfaction.
Facile à monter et préparer, simple à entretenir, c’est une bonne
‘machine à plaisir’ sur la piste, une impression confirmée par les
pilotes 1/8 expérimentés l’ayant essayé.
Le résultat final obtenu en cours n’est pas représentatif, mais les
performances absolues obtenues prouvent la compétitivité
d’un truck 1/10 au sein de la catégorie 4*2.
Cette formule du
truck 1/10 thermique nous paraît donc très intéressante:
Coût plus mesuré que le 1/8 4*2, voiture ‘prête à rouler’ (sans
modification lourde) disponible dans le commerce, motorisation 12
d’entrée de gamme suffisante, performance sur la piste et plaisir de
pilotage garanti.
Reste qu’en
2006, les trucks 1/10 n’ont pas envahi, loin de là, les pistes de TT
françaises : la vérité est ailleurs….
|